Jacques Pouchain

Jacques Pouchain (1925 - 2015)

Jacques Pouchain est un peintre, sculpteur et céramiste français né à Paris en 1927. Il commence par se former à l'architecture avant de rejoindre l'académie de la Grande-Chaumière, une institution privée renommée au début du vingtième siècle et qui dispense des cours de peinture et de sculpture. En 1951, il quitte Paris avant d'avoir fini sa formation d'architecture et s'installe dans le sud de la Drôme où il ambitionne de devenir peintre abstrait.

Il travaille jusqu'en 1957 à la faïencerie Coursange située à Poët-Laval. Il est alors responsable de l'atelier de décoration et de modélisme définissant les formes et couleurs de la production. Il s'agit essentiellement de céramique utilitaire aux couleurs vives avec de la vaisselle, des coupelles et des vide-poches qui sont décorés avec des motifs stylisés rappelant la nature, comme des oiseaux, des fruits et des soleils. Cette expérience développe chez Jacques Pouchain son goût pour la céramique et lui permet d'en apprendre les rudiments.

A la fin des années 50, il créé son propre atelier de céramique à Dieulefit, un village voisin. Cet espace, très complet, comporte également un four et une salle d'exposition. Jacques Pouchain produit alors une poterie utilitaire et une céramique d'art. Il a pour objectif de rendre ses œuvres populaires et accessibles à tous. Pour la porterie utilitaire, il travaille essentiellement avec un émail dans les tons bruns et noirs sur lequel il grave des motifs figuratifs. Pour la céramique d'art, il emploie plutôt une association d'oxyde de manganèse et d'émail blanc sur laquelle le

Jacques Pouchain est un peintre, sculpteur et céramiste français né à Paris en 1927. Il commence par se former à l'architecture avant de rejoindre l'académie de la Grande-Chaumière, une institution privée renommée au début du vingtième siècle et qui dispense des cours de peinture et de sculpture. En 1951, il quitte Paris avant d'avoir fini sa formation d'architecture et s'installe dans le sud de la Drôme où il ambitionne de devenir peintre abstrait.

Il travaille jusqu'en 1957 à la faïencerie Coursange située à Poët-Laval. Il est alors responsable de l'atelier de décoration et de modélisme définissant les formes et couleurs de la production. Il s'agit essentiellement de céramique utilitaire aux couleurs vives avec de la vaisselle, des coupelles et des vide-poches qui sont décorés avec des motifs stylisés rappelant la nature, comme des oiseaux, des fruits et des soleils. Cette expérience développe chez Jacques Pouchain son goût pour la céramique et lui permet d'en apprendre les rudiments.

A la fin des années 50, il créé son propre atelier de céramique à Dieulefit, un village voisin. Cet espace, très complet, comporte également un four et une salle d'exposition. Jacques Pouchain produit alors une poterie utilitaire et une céramique d'art. Il a pour objectif de rendre ses œuvres populaires et accessibles à tous. Pour la porterie utilitaire, il travaille essentiellement avec un émail dans les tons bruns et noirs sur lequel il grave des motifs figuratifs. Pour la céramique d'art, il emploie plutôt une association d'oxyde de manganèse et d'émail blanc sur laquelle le

décor est gravé. Les motifs sont d'abord anthropomorphes et zoomorphes avant d'évoluer vers l'abstraction dans les années 60. Pendant les années 70, il aborde des thèmes comme la féminité et la fertilité. En parallèle, il continue la peinture abstraite.

Jacques Pouchain participe à plusieurs expositions sur le territoire national mais également à l'étranger, que ce soit dans des salons, musées ou des galeries. Il est présent notamment à l'exposition internationale de céramique contemporaine qui se tient au musée Cantini à Marseille en 1965 et à la première Biennale organisée à Vallauris. Il bénéficie d'une grande reconnaissance institutionnelle en France et à l'étranger. Nombreux sont les musées à exposer ses pièces et l'on peut notamment mentionner le Musée d'art Moderne de la ville de Paris, le Service du Mobilier National, le musée de Valence, le musée de Marseille, le musée de Marl en Allemagne, le musée de Montréal au Canada et l'Université de Boston aux États-Unis.

Au début des années 90, il profite de sa mission de premier adjoint chargé de la culture à la mairie de Dieulefit pour fonder la Maison de la Terre avec Serge Emiliani. Il s'agit d'un espace d'exposition qui s'accompagne très vite d'un espace de formation - appelé Maison de la Céramique - agréé par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP).

Il disparait en 2015, non sans avoir transmis ses passions à son fils Dominique qui est également céramiste et sculpteur. En 2018, une rétrospective posthume est organisée en l'honneur de Jacques Pouchain à Poël-Laval.

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